Les échos : La réalité en face et le droit à l’information

Les échos : La réalité en face et le droit à l’information

La morale de l’histoire :
Chaque citoyen à un droit de savoir, de connaître et de comprendre. Il doit faire face à la réalité chaque jour et c’est pour cela que les budgets votés doivent être transparents et explicites. Tout comme les enjeux des débats et décisions municipaux.

Construire l’avenir c’est financer des projets décidés ensemble et qui vont servir à tous.
«L’’important c’est la pertinence des projets »  disait un responsable des finances intercommunales. Certes, mais qui juge et évalue  la pertinence ? Les conseillers municipaux élus au suffrage direct, le maire et les adjoints désignés au second degré comme les conseillers intercommunaux, ou encore les membres du bureau communautaire  élus de troisième niveau ?

De Pontcharra à Saint Martin d’Uriage, la nouvelle communauté de commune (Le Grésivaudan) intègre 46 communes et plus de 100 000  habitants, « l’une des plus peuplées de France ». Cette vallée rurale et urbaine à plusieurs étages géographiques  directement influencés par les grandes villes de Grenoble et Chambéry, se voit aussi chargée  de  6  stations Alpines de sports d’hiver.
L’intégration territoriale de la diversité des services pour tous (par exemple la mobilité, priorité classée N° 1), et des besoins spécifiques (comme le projet du téléphérique vallée- montagne), implique la confiance, la mutualisation des ressources et le contrôle de ce vaste territoire entre Chartreuse et Belledonne.

La confiance préfère la stratégie qui voit loin à la tactique des bonnesaffaires. L’actuel transfert des compétences pour l’eau et l’assainissement nous en donne un exemple concret. Il  démontre clairement une  attitude  municipale qui cherche à se débarrasser des charges pour conserver les recettes (environ 1.5 millions). On comble un « trou financier »mais en oubliant de dire que cette perte va se répercuter directement sur le citoyen consommateur, et sa  facture intercommunale d’eau et assainissement.
Un état d’esprit  inconciliable avec la mutualisation, clé  d’une organisation équitable qui permet d’assumer collectivement et de répartir les coûts.
En conclusion pour le  grand navire intercommunal, comme pour toutes collectivités territoriales,  le garant  d’une bonne santé démocratique et financière  est le contrôle citoyen. Il commence dans la cellule de base, la commune, et se décline à tous les niveaux de décisions.

On en reparlera !

Parution sur FB le 6 septembre 2019

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