L’exemple de la vente de César Terrier : un mode de fonctionnement que nous refusons
L’exemple de la vente de César
Terrier : un mode de fonctionnement que nous refusons
Les faits :
La mairie a réhabilité l’école César Terrier 2 pour y regrouper
l’ensemble du groupe scolaire César Terrier. Cette opération lui permet de
vendre le bâtiment historique César Terrier 1,
après son déclassement et sa désaffection par l’Académie pour le 23/12/2019. Ainsi le projet de maison médicale devient
possible pour la majorité en place.
En deux réunions de Conseil municipal, la majorité a bouclé
l’opération : le 20 juin et le 26 septembre 2019, à l’orée de la campagne
électorale. Les conseillers de l’opposition plus un de la majorité, ont signifié leur désapprobation, non sur les
besoins médicaux qui émergent depuis 5 ans, mais sur la précipitation, l’absence de concertation et de
maturation du projet, élaboré à la va-vite avant les élections.
En réponse M. Le Maire soutient au PV du Conseil municipal du 26
septembre 2019, que la réflexion contre la désertification médicale aurait
commencé dès 2014.Historique :
En 2015, des rencontres avec des professions médicales et des promoteurs immobiliers n’ont pas abouti.
Fin 2017, l’audit et le
calendrier des réhabilitations des bâtiments scolaires ont été présentés en
réunion publique.
A la suite de cela, le devenir de CT1 s’est posé et plusieurs options
commerciales ont été envisagées. Le regroupement médical est ainsi revenu à
l’ordre du jour. Trois rencontres auraient eu lieu, on ne sait pas à quelle
date, laissant envisager une réalisation communale qui finalement n’a pas
abouti. La SDH est alors sollicitée (à quelle date ?). Sa proposition couplée de locaux médicaux et de logement sociaux (parait-il ?), n’aurait pas été retenue. Elle nécessitait une participation financière de la commune (à quelle date ?).
Le promoteur immobilier GB promotion a été contacté (à quelle
date ?). Une étude de faisabilité aurait été engagée (à quelle
date ?). Qui a consulté cette étude ? Où se sont discutés l’intérêt
et la qualité de ce projet ? Qui a
vu les exemples de réalisation de GB promotion sur un tel projet ? Le
Territoire du Grésivaudan a-t-il été consulté ou du moins informé ?
Monsieur le Maire parle d’une présentation du projet. La seule
présentation publique, est celle succincte, du 26 septembre 2019, lors de la deuxième délibération concernant
des suppléments au projet principal.Démuni d’arguments par rapport à l’impréparation et l’immaturité du projet qui n’a jamais été concerté avec la population et les élus, Monsieur le Maire plaide aujourd’hui l’urgence d’équipements médicaux et l’opportunité de la proposition de GB promotion.
Le recours gracieux d’un élu pour étude d’aléa a été repoussé. GB promotion a voulu rencontrer les élus qui n’étaient pas favorables au projet.
En réponse à leurs arguments explicites (manque de stationnements, circulation difficile et non sécurisée,
absence d’études d’intégration urbaine, autres localisations possibles pour le
projet …), GB promotion se contente de répondre par des menaces de voies
judiciaires pour entrave à la réalisation.
D’autre part, la Mairie aurait programmé un aménagement du quartier,
avec des équipements et des stationnements, toujours sans concertation publique
et sans prévisionnel budgétaire.
Est-il trop tard pour laisser
parler la sagesse et reconsidérer le dossier ?
Ce projet est l’exemple
d’un mode de fonctionnement que nous refusons pour construire l’avenir
avec l’ensemble des citoyennes et citoyens de Pontcharra.
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