L’état d’esprit ou l’esprit de l’Etat
L’état d’esprit ou l’esprit de l’Etat
L’année
dernière, en un clin d’œil complice, le Père Noël de l’ALPE de Villard Benoit, par une affichette sympa, annonçait « Le
petit MARCHE » du vendredi 21 de 15h à 20h, avec chorale d’enfants,
ambiance et restauration. Festif et prometteur !
Cette
année, par des tracs peu accrocheurs, la Mairie de Pontcharra prévoyait
une animation de Noël avec les
commerçants et le petit marché du samedi matin, et un marché de Noël de 10h à
12h30. Bâclée et limitée : une fête de 2h30, un créneau a ne pas dépasser, au-delà les caméras
surveillent, le père Noël doit rentrer sinon c’est le père Fouettard qui
viendra !
La
Mairie ne sait plus communiquer, ne sait plus informer, ne sait pas concerter. Au
bout de 5 années de mandat, où la culture sous toutes ses formes a été assez malmenée, le chevalier Bayard tout
comme le Père Noël se sont fonctionnarisés et ne sont devenus que l’ombre
d’eux-mêmes. « Faisons le puisqu’il le faut » semble être le mot d’ordre du chef ; un
manque d’inspiration, de préparation et d’enthousiasme, qui nous rappelle
l’esprit qui préside au choix économique, comme le pôle santé à venir. Un projet
pourtant essentiel pour Pontcharra et son rayonnement sur son bassin de vie.
A
quand la convivialité, la libre parole, les échanges parfois drôles ou chamailleurs, souvent pertinents et qui
suscitent l’entrain et l’engagement.
Citoyennes et citoyens de tous âges, la commune a besoin de vous
pour se réveiller ! Evidemment c’est moins confortable que la
tranquillité d’un bureau ennuyeux et
routinier mais tellement plus enthousiasmant, dans une cité où l’on semble
avoir oublié les fêtes et les rituels, ou le collectif est relégué au second
plan, ou le citoyen ne participe plus à rien.
Aujourd’hui il y a urgence à s’interroger à
tous les étages. La commune, mal aimé de l’Etat, se dilue dans
l’intercommunalité qui récupère les
compétences et les pouvoirs. Il nous
reste la place publique et les élections
pour inverser la logique d’une dépossession de notre âme citoyenne.
Soyons les maitres d’ouvrage de notre avenir local et réapproprions-nous le
droit de décider ce que nous souhaitons pour notre ville.
Décidons
ensemble d’une nouvelle forme de gestion municipale qui invente et construit l’avenir
avec les femmes et les hommes.
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